Les peintures tziganes déportés : l'art en mémoire de la tragédie
La déportation des Tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale est un sujet longtemps ignoré par l'histoire officielle. Cependant, depuis les années 80, des artistes tziganes ont brisé le silence et témoigné de leur expérience de la déportation dans les camps nazis. La peinture est l'un des moyens d'expression les plus populaires pour raconter cette tragédie et immortaliser leur mémoire.
L'histoire méconnue des Tziganes déportés
Le Monde nous présente l'histoire de Ceija Stojka, une artiste rom autrichienne, qui a survécu aux camps de concentration nazis. Elle a brisé le silence en 1988 avec la publication de son livre "Nous vivons cachés" et a depuis travaillé à sensibiliser le public sur l'histoire méconnue des Tziganes déportés. Le décret de 1942 ordonnant la déportation de tous les "Tsiganes" vivant encore dans le Reich allemand a entraîné des rafles massives. Les déportés roms, souvent des enfants, furent entassés dans des camps de concentration, où ils étaient soumis à la faim, aux maladies et aux expériences médicales.
Témoignages à travers l'art
L'art est un moyen pour les artistes tziganes de témoigner de leur expérience de la déportation. Le sculpteur et peintre tchèque Dina Gottliebová-Babbitt, qui a survécu à Auschwitz, a peint des portraits de prisonniers tziganes, qui ont été utilisés dans des expériences médicales. La peinture de Gottliebová-Babbitt a été utilisée pour illustrer des livres, des articles et même un documentaire sur la Shoah.
Francine Mayran est une artiste française qui a créé une série de peintures intitulée "Déportés Tziganes, direction Jasenovac". Ces peintures ont été exposées dans des musées et des centres culturels pour sensibiliser le public à l'histoire des Tziganes déportés.
Le seul monument français commémorant le massacre des Tziganes
Franceinfo nous présente le seul monument français qui commémore le massacre des Tziganes par les nazis. Cette sculpture, située dans le parc de la Villette à Paris, a été inaugurée en 2012 en présence du président François Hollande. La sculpture représente une famille tzigane, les parents et leurs enfants, qui ont été assassinés par les nazis pendant la guerre. Le monument est une œuvre d'art, mais aussi un symbole de la lutte contre l'oubli et pour la mémoire.
L'art pour transmettre la mémoire
Les artistes tziganes utilisent l'art pour transmettre leur mémoire aux générations futures. Les peintures, sculptures et autres formes d'art témoignent de l'horreur de la déportation des Tziganes et rappellent au public l'importance de se souvenir de cette tragédie. Les artistes tziganes ont souvent été marginalisés et ignorés par l'histoire officielle, mais l'art leur permet de faire entendre leur voix et de raconter leur histoire.
En conclusion, la peinture est l'un des moyens d'expression les plus populaires pour raconter l'histoire de la déportation des Tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale. Les artistes tziganes ont utilisé l'art pour témoigner de leur expérience, transmettre leur mémoire et éduquer le public sur cette tragédie souvent ignorée. Les peintures, sculptures et autres formes d'art sont des symboles de la lutte contre l'oubli et pour la mémoire.
Ceija Stojka : à la découverte d'une artiste rom et déportée - Le Monde
www.lemonde.fr/m-actu/artic...« Et nous, nous sommes les porteurs. ». Ceija Stojka et la ... - Cairn
www.cairn.info/revue-ethnol...le seul monument français qui commémore le massacre Tsiganes ...
www.francetvinfo.fr/culture...L'art et la Shoah - Yad Vashem
www.yadvashem.org/fr/educat...Des Tsiganes en Europe - Une catastrophe invisible - Éditions de la ...
books.openedition.org/editi...100 ans depuis la naissance de Dina Gottliebová-Babbitt qui a peint ...
francais.radio.cz/100-ans-d...Peindre la Mémoire » avec Francine Mayran
prisons-cherche-midi-mauzac...Les peintures tziganes déportées sont souvent associées à l'Holocauste. C'est une tragédie que des peintures tziganes aient été emportées et détruites par les nazis. Beaucoup de ces pièces étaient très précieuses parce qu'elles étaient signées par des artistes célèbres et même par des citoyens ordinaires, qui n'étaient pas célèbres mais qui souhaitaient préserver leur propre histoire et leur culture.
Malheureusement, ces pièces ont été perdues à jamais et ne seront plus jamais vues. Cependant, certaines pièces ont été conservées et sont aujourd'hui exposées dans des musées et des expositions, afin que les gens puissent les admirer et les apprécier. Cela permet aux gens de mieux comprendre et d'apprécier l'histoire et la culture des Tziganes déportés.
Je me souviens de ma première visite à un musée d'art tzigane. J'étais submergé par la beauté des peintures et la puissance qui s'en dégageait. Une émotion intense m'envahit et j'ai pu prendre conscience de l'importance de ces œuvres d'art pour les Tziganes déportés et leur histoire. Cette expérience m'a vraiment fait réaliser à quel point l'art peut nous offrir une fenêtre sur le monde.